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mardi 11 décembre 2012

Chronique #2 Fort comme un souvenir

Gaëtan MASAU , Mastamass pour les facebookiens (les habitants de la planète Facebook) , 21 ans, Chroniqueur. @Knooxy110

Je suis venu vous dire...Fort comme un souvenir

Qu'elle est la pire torture que de ce mentir à soit même ? Je pense qui n’y a pas de pire souffrance.

Ce feu de bois qui brûle en vous, vous consumant, expédiant votre esprit dans un cendrier de mal-être. Ce sentiment qui peut vous tourner au ridicule quand la foule sait la vérité.

Le pire dans les souvenirs, c’est que tu as beau vouloir coupés les ponts avec une ou plusieurs personnes avec qui tu as vécu de bons moments pour des raisons réalistes ou surréalistes, il y a toujours une ruelle ou une musique pour te rappeler des moments vécus. Dans le gouffre de ton « MOI » interne, t’entend d’anciennes conversations, d’anciens rires, un remake de votre histoire qui resurgit de manière forte.

C’était mieux hier, ce sera mieux demain, toutes les générations disent que c’était mieux hier, car simplement qu’on ne peut pas inventer de futurs souvenirs. On regrette toujours les moments vécus, pas ceux que l'on vivra. D'anciennes amitiés, d'anciens amours, d’ailleurs bizarre que l’on s’adresse à l’amour de manière masculine « tu es un amour » et à l’amitié au féminin « briser une amitié », quelle relation est la plus fidèle ? Quand l’un ou l’autre ce termine, on n’a tous le même comportement généralement sans faire d’amalgames désolé le cas par cas est beaucoup trop long.
Soit on opte l’indifférence, une sorte de diversion pour que ne l’on sache pas le ressenti interne, une carapace se forme, les distances s’installent, en public l’infidèle est pointé du doigt histoire d’entretenir une image face au regard de la foule, en privé on efface les souvenirs en commun peur de réveiller les sentiments enfuis qui peuvent heurter la raison.

Sinon la remise en question, le pourquoi. Tu cherches à comprendre les actes de l’infidèle, tu ne sais pas si tu dois aller à sa rencontre mais tu vas quand même l’interroger, dialoguer, parler, suffoquer, s’étrangler bref un échange passionné. Néanmoins tu te débrouilles pour lui trouver des réponses, t’espères que sa pensée rejoigne la tienne, devant la foule tu prends la défense du Judas. En gros, tu ne sais plus si tu l’aimes vraiment. Soit tu prônes le pardon, tu y vas à l’aveugle, tu te rappelles des moments vécu, c’est quand les sentiments ont pris le pas sur ta raison, mais le problème aujourd’hui rare sont les personnes qui ont leur raison, leurs pensées sans que la foule est une influence dessus. Mr.Toutlemonde devient le berger de n’importe quelles brebis. Quand les sentiments peuvent heurter la raison les cartes peuvent être redistribuées, l’amour que l’on peut porter pour l’infidèle peut se transformer en haine mais pas celle ceux que l’on peut croire. Cette haine née pas de l’acte, mais de l’infidèle à qui l'on faisait confiance , déçu par ses actes. Si on ne jugerai que les actes le pardon serait- il plus facile ?

Quand tu penses à tous ceux que t’as pu vivre avec cette fille ou garçon, tout cet amour emmagasiné réduit en miettes ça peut faire mal. Une confiance se gagne et se perd, est-ce pareil avec l’amour ?
Si on dit je t’aime à une personne est –elle obliger de nous aimer ? Est ce que le pardon est une déclaration d’amour ? Es ceux que c’est parce que on est ensemble, qu’on doit avoir la même vision de chose ? Réfléchir à chaque fois de manière semblable et automatique ? Et si la réelle fidélité était de rester fidèle à sois même ? Et la réelle trahison était de ce trahir soit même ? Peut –on aimer si on ne s’aime pas soi même ? Tu noteras que j’ai commencé par une question et je fini par une autre question différente car a 21 ans peut-on trouvé déjà le point d’exclamation à sa réflexion ?!

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